Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur car, selon moi, il est, à la fois, le but et la clé de toute guérison.
Comme le titre de l’article l’indique, il s’agit de l’amour et/ou de l’accueil inconditionnel.
Que ce soit dans le cadre de ma vie professionnelle ou personnelle, j’observe de nombreux conflits et questionnements intérieurs : Qui suis-je vraiment ? Pourquoi je n’arrive plus à faire telle ou telle chose alors qu’avant je le faisais sans me poser de questions ? Pourquoi est-ce que je me sens si mal dans ma vie ? Pourquoi il m’est si difficile de faire les bons choix pour moi ? Pourquoi je me mets toujours dans des situations dangereuses, inconfortables ou même insupportables ? Pourquoi je n’arrive pas à dire non ? Qu’est-ce qui cloche chez moi ? etc. Tout un tas de question que l’on se pose et auxquelles il n’est pas toujours facile de répondre…
Quand on creuse un peu on se rend compte que le fond du problème est toujours une facette de nous oubliée, rejetée qui cherche à faire surface pour être enfin aimée, intégrée, exprimée.
Très jeunes, et tout au long de notre vie, nous apprenons que certains comportements, certaines attitudes ou certaines pensées sont inacceptables et qu’il faut à tout prix s’en débarrasser pour espérer être aimé.e.
Nous nous efforçons donc, tant bien que mal, à les dissimuler, au prix de notre intégrité et de notre bien-être. Souvent, nous n’avons même pas conscience de ce que cela nous coûte.
Arrive un moment, dans notre histoire, où l’une de ces facettes refoulées et niées fasse tout pour revenir à la conscience et être enfin intégrée comme faisant partie de notre personnalité.
Problème : elle entre en conflit total avec ce que nous croyons devoir être, ce qui génère en nous une souffrance morale, psychique et/ou physique. Souvenons-nous que cette facette avait été jetée aux oubliettes pour nous assurer d’être aimé.e…
Longtemps, elle a été jugée comme dangereuse car elle nous semblait nous éloigner de l’amour et de la sécurité dont nous avions besoin pour survivre. En la refoulant ou en la niant, nous nous sommes persuadé.e que nous n’étions pas digne d’être aimé.e car nous avions en nous quelque chose de dangereux qu’il fallait à tout prix cacher…
C’est le serpent qui se mord la queue : pour être aimé.e, nous devons ne plus nous aimer… Quelle souffrance…
Et là, je vous invite à respirer profondément en vous apportant tout l’amour dont vous avez besoin.
Nous sommes toutes et tous en quête d’un amour inconditionnel. Nous aspirons toutes et tous à être aimé.e pour ce que nous sommes, sans avoir à nous cacher ni à nous excuser.
Mais comment se sentir aimé.e quand on ne s’aime pas soi ou qu’on se croit pas aimable ?
Nous attendons de l’autre de faire des pieds et des mains pour nous prouver qu’il ou elle nous aime, souvent avec de grandes difficultés pour au final, ne pas se sentir suffisamment aimé.e.
Les voix, les mots et les attitudes du passé qui nous ont blessé.e peuvent être ravivés à tout moment et nous faire douter de l’amour que l’autre nous porte.
Cette facette de nous a, elle aussi, besoin d’être accueillie, elle fait tout autant partie de nous que les autres : accueillir que l’on a pu croire que nous n’étions pas aimable, accueillir que nous avons fait le choix de nous couper de parties de nous pour mieux nous sentir et qu’aujourd’hui nous pouvons les accueillir. Accueillir qu’il est difficile de les accueillir.
Comment accueillir cela quand on a appris que c’était une mauvaise chose de s’aimer soi ?
Et pourquoi, d’ailleurs, devoir s’aimer soi pour se sentir aimé.e ?
N’est-ce pas un peu narcissique, égocentrique et que sais-je encore ?…
Ha ha… Bonne question ! Pourquoi s’aimer soi ? N’est-ce pas des autres que nous souhaitons être aimé.e pour survivre et se sentir en sécurité ?
Si, si, je suis d’accord avec vous, mais cela ne suffit pas, en tout cas, cela semble ne plus suffire aujourd’hui.
Nous vivons une époque où tout n’est plus aussi tranché qu’avant, nous nous rendons de plus en plus compte que les gentils ne sont pas que gentils et que les méchants ne sont pas que méchants. Des nuances commencent à apparaître. Peut-être que c’est pour cela que nous sommes nombreux et nombreuses à sentir les conflits qui nous habitent de façon si exacerbée. Ces conflits nous obligent à plonger en nous et à apprendre à nous aimer tel.le que nous sommes, sans concession aucune.
S’aimer tel.le que l’on est ne veut pas dire, se laisser aller et faire tout ce qui nous passe par la tête sans se soucier des conséquences. Cela veut simplement dire que nous voyons nos faiblesses et nos défauts sans avoir peur. Nous avons la lucidité nécessaire pour agir en fonction de nos difficultés et nous déployer avec une grande humilité.
Et, cerise sur le gâteau, apprendre à nous aimer tel.le que nous sommes, nous aide à aimer les autres tel.le.s qu’ils ou elles sont, cela facilite les relations et limitent les conflits. Nous dégageons ainsi du temps et de l’énergie pour mieux profiter de la vie !
Mais cette aptitude doit souvent se ré-apprendre car elle peut être très douloureuse à mettre en pratique. Pour cela, le soutien de l’autre, qui est sur ce même chemin, est primordial.
Je nous souhaite à tou.te.s de trouver ces espaces où nous pouvons ré-apprendre à nous aimer. Ils sont multiples et variés et nous pouvons les cumuler en fonction de nos affinités.
Pour ma part, la thérapie en sophro-analyse intégrative en est un qui m’a permis de faire un grand pas et dans lequel je continue de cheminer au quotidien. Je me fais un plaisir de partager cela avec vous en séance, sur ce blog ou par d’autres moyens !
Prenons-soin de nous et aimons-nous !
- Libére-toi de l’anxiété grâce à la théorie des parties : Découvre comment retrouver ton équilibre intérieur !
- La sophrologie : un outil efficace pour aider votre ado stressé à préparer son bac
- Surmonter le stress des examens
- La planquée
- Comment la sophrologie peut te libérer du stress et de l’anxiété ?