Petit partage sur la colère

Aujourd’hui, j’aimerai vous faire une confidence sur ce que je trouve le plus difficile à accueillir en nous : la colère…

Il est de mode de dire que toutes les émotions sont utiles, qu’il ne faut pas les rejeter ni les refouler et qu’elles sont toutes là pour une raison.

Oui mais…

Malgré tous ces beaux discours, ces belles paroles censées, la colère fait partie de ces émotions qui font mal, parfois même très mal…

On ne sait pas comment s’en défaire, parfois, c’est même juste impossible…

On souffre encore et encore…

Alors que faire de cette « belle » émotion qui nous pourrit la vie ???

Beaucoup, dont moi, diront qu’ils faut les accueillir.

Ok, mais si je ne veux pas, parce que ça me fait vraiment trop mal et que je n’ai juste pas envie de ressentir et encore moins d’accueillir ?

Hein qu’est-ce que je fais ??? 

Accueillir que je ne veux pas accueillir et ce, sans fin…

Ça peut paraître étrange, mais pourtant c’est la seule solution…

Sans cet accueil inconditionnel dont nous avons toutes et tous besoin, il n’y a pas de salut…

Ou alors un salut provisoire :

Je peux fuir autant que je veux ce que je ressens, c’est là et toujours là, je ne peux que faire avec…

Soit je fais avec, en souffrant et en faisant souffrir les autres, soit je fais avec, en accueillant et en étant compatissant.e avec cette part de moi qui souffre.

Mais qu’est-ce que ça peut être dur !!!

Surtout quand on n’a juste pas envie !!!

Le fait de ne pas vouloir peut également être accueilli, je dirais, même, DOIT être accueilli…

Ce n’est pas facile, certes, mais possible.

Pour le faire, rien de tel que d’être soutenu.e, accompagné.e par des personnes bienveillantes.

Parfois, les proches peuvent suffire, parfois, non, car eux-mêmes ont besoin d’être soutenu.e.s dans ce qu’ils ou elles vivent dans l’instant.

C’est là que l’aide d’un tiers peut devenir intéressante.

Très souvent, il suffit de trouver de l’aide à l’extérieur pour que les choses s’apaisent à l’intérieur, au sens propre, comme au sens figuré.

Je parle d’expérience, je sais ce que c’est que souffrir au plus profond de soi, sans savoir que faire de cette souffrance.

La taire ne fait que la rendre plus forte, elle sort parfois en explosant contre soi ou contre les autres.

C’est terrible mais humain.

S’en vouloir, culpabiliser ou décider de ne plus recommencer ne garantit pas que cela ne se reproduira pas.

Les faits sont là : tant que cette souffrance n’est pas entendue, accueillie dans toutes ses dimensions, elle restera là, en nous, attendant un événement, un mot, une parole qui lui permettra de surgir à nouveau.

Encore, par expérience, à chaque fois que j’ai fait un pas pour accueillir ce qui me faisait mal, j’ai pu trouver le soutien dont j’avais besoin, d’une façon ou d’une autre.

Cela peut être un proche, un thérapeute ou même un.e total.e inconnu.e qui exprime une idée qui me fait du bien et me permet de m’accueillir, si ce n’est totalement, au moins un petit peu.

Cheminer vers soi est le plus beau cadeau qu’on peut se faire et qu’on peut faire aux autres.

Alors, oui, si la colère m’oblige à le faire, je les remercie.

Bien sûr, après être passée par la phase où je l’ai détestée de tout mon être !

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