Stress et fêtes de fin d’année.

Que se passe-t-il en comment y remédier ?

Bientôt les vacances de Noël, et si elles sont synonymes de fêtes, elles peuvent, aussi, être sources de stress.

Pourquoi ?

Tout simplement, parce-que, parfois, nous avons extrêmement hâte de passer de bons moments et nous en oublions de profiter de chaque instant. La moindre contrariété quant à nos projets peut nous faire vriller.

Nous aspirons tellement à la perfection de ces bons moments idéalisés, que nous nous énervons pour tout ce qui n’avait pas été prévu et qui arrive malgré nous et notre superbe organisation.

Nous râlons ou nous cherchons des solutions sans arrêt et, sans nous en rendre compte, nous nous épuisons. Bien sûr, cet acharnement peut porter ses fruits, mais à quel prix ? Celui de disputes avec nos proches ou encore d’une très grande fatigue, tout cela pour obtenir ce que nous pensons être important…

Nous reprenons ensuite le rythme du quotidien en étant exténué.e, souhaitant que vite, vite vite, les prochaines vacances arrivent pour nous reposer.

Ça vous parle ?

Si oui, je vous propose une petite explication pour comprendre ce qu’il se passe, et pourquoi, nous réagissons ainsi.

Beaucoup d’entre nous aspirent à la perfection, nous avons été élevé.e.s comme cela, ou c’est simplement intrinsèque à notre personne. Cette perfection nous fait voir toutes les imperfections comme des dangers potentiels.

Notre cerveau l’associe littéralement à un danger et nous fait adopter un comportement de survie pour nous protéger. C’est le cerveau reptilien qui prend les commandes. Nous attaquons alors ce qui nous semblent être la cause du danger ou le fuyons, et ce, de différentes manières.

Par exemple nous crions sur les personnes qui ne se comportent pas comme nous estimons qu’elles devraient le faire pour que nous soyons bien. Ou nous nous triturons l’esprit pour trouver tout un tas de solutions pour que tout se passe au mieux. Ou, encore, nous nous épuisons à mettre en place tout un tas de choses qui, selon nous, fera que les fêtes seront parfaites.

A première vue, ça peut sembler logique : « Si je ne fais rien, je ne pourrais pas obtenir les fêtes parfaites dont je rêve ! ». Le problème, c’est que cela donne pour notre cerveau reptilien « Si je ne me protège pas de toutes ces imperfections, je suis en danger de mort, donc j’agis et je suis à l’affût en permanence. » Sans nous en rendre compte, nous mettons notre cerveau en mode « survie » quasi tout le temps, ce qui n’est pas normal et épuisant. Nous libérons des hormones qui mettent notre corps prêt à agir dès le moindre signe de danger. Il n’y a plus de place pour l’hormone du bonheur et de la sécurité à moins que celle-ci ne soit conditionnée à l’obtention de ce qui nous semble correspondre à des fêtes parfaites, donc à petites doses, quand nous ne faisons que surveiller ce qu’il ne va pas…

Autrement dit, nous passons complètement à côté du bien-être tant souhaité… Dommage, non ?

De quoi aurions-nous besoin en réalité pour passer de réels bons moments ?

De sécurité pleine et entière, se laisser déposer et accueillir tout ce qui vient comme étant juste la vie. Des enfants qui crient ? Un oubli dans nos achats ? Du retard dans les préparatifs ? Le mauvais temps ? Des dépenses imprévues ? etc. Tout cela fait partie de la vie, ce n’est pas un danger. Cela devient un danger quand nous le voyons ainsi.

Bien entendu, nous ne nous disons pas consciemment que nous sommes en danger, mais le fait de percevoir ces situations comme inacceptables fait que le cerveau les voit comme un danger et s’ensuit le processus décrit plus haut.

Une des solutions pour changer notre perception est la sophro-visualisation positive.

Nous entraînons notre cerveau à voir les choses positives et à ne plus se concentrer sur ce qui est négatif, notre niveau de sécurité intérieure augmente. Cela ne veut pas dire que nous serons incapable de voir le danger arriver, il s’agit juste de rééquilibrer et ré-informer notre cerveau en renforçant notre niveau de sécurité : des enfants qui crient ou un désaccord avec quelqu’un ne met pas notre vie en danger. Cela paraît évident comme cela, mais si nous constatons que nos réactions à ce genre d’événement nous épuisent c’est qu’il y a sûrement un ré-équilibrage à faire.

Concrètement ce ré-équilibrage se fait en renforçant ou en créant des circuits neuronaux qui informent notre cerveau que nous sommes en sécurité. Les lobes préfrontaux font alors leur travail en inhibant les réactions du cerveau reptilien ce qui nous permet ensuite d’apporter une réponse réfléchie et adéquate à la situation que nous vivons. Par exemple, nous n’allons pas laisser les enfants crier, mais nous serons capables de trouver la solution qui convient à tou.te.s sans nous épuiser, de façon très fluide et reposante.

Ça fait rêver, non ?

D’expérience, j’ai été surprise de constater à quel point c’est efficace. J’ai pu l’observer dans de multiples situations : des repas de famille appréhendés ou des vacances en famille appréhendées, des retrouvailles, etc.

Une fois, j’ai même eu la surprise d’un retour d’une personne me disant que ses vacances s’étaient finalement bien passées sans, non plus, être l’extase : elle avait été malade juste ce qu’il faut pour ne pas avoir la force de relever ce qui d’habitude l’agaçait (elle ne s’était donc pas mise en colère) tout en étant suffisamment en forme pour profiter des bons moments.

Cet exemple illustre aussi le fait que tout ne change pas forcément tout de suite comme par magie. Le cerveau est un muscle et les circuits neuronaux, bien que renforcés pour un temps, nécessitent d’être utilisés le plus souvent possible pour confirmer avec certitude au cerveau que des situations qui étaient avant perçues comme un danger ne le sont plus. Comme pour tout sport, il faut bien commencer quelque part et prendre le temps de se muscler petit à petit pour être au top et l’entretenir.

Pour conclure, ce que je viens de décrire est valable pour toutes les situations que nous pouvons percevoir comme un danger : un examen, une opération, un entretien, etc.

Les signes extérieurs de cette perception apparaissent souvent sous les traits de la peur, la colère, l’anxiété ou même les ruminations. Sachez que nous ne sommes pas obligé.e.s de subir ce qui nous arrive, des outils respectueux de toutes et tous existent pour nous rendre la vie plus belle, à nous de nous en saisir !

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